Vous êtes en entrevue. Tout se passe bien jusqu’à ce que le recruteur vous demande vos points faibles. À ce moment, votre cœur s’emballe et vous paniquez. Peut-on réellement parler de nos défauts sans se discréditer aux yeux de l’employeur? Comment trouver un point faible qui ne soit pas trop compromettant?
Étape 1 : On respire
En vous posant cette question, l’employeur cherche à mieux vous connaître. Il veut savoir qui il engage et tester, du même coup, votre capacité à vous remettre en question. La personne qui vous pose la question s’attend à ce que vous ne soyez pas parfait. « Je n’ai pas de défauts » n’est donc pas une bonne réponse.
Étape 2 : On se prépare
Préparez une liste de trois points faibles. Ainsi, vous ne serez jamais pris au dépourvu. Il est préférable d’identifier des faiblesses liées à la personnalité plutôt qu’aux tâches.
Votre point faible doit être en relation avec le poste… mais pas trop! Dire que vous ne savez pas cuisiner si vous êtes garagiste n’est pas pertinent. En même temps, il pourrait être risqué pour une préposée aux bénéficiaires de dire qu’elle est impatiente. Vaut mieux choisir un défaut qui soit mineur et facilement corrigible.
Besoin d’idées?
Demandez à votre conjoint.e ou à vos amis.e.s, ils se feront un plaisir de vous en suggérer! Repensez à vos derniers emplois. Vos superviseurs ou vos collègues vous ont-ils déjà fait des reproches? Avez-vous déjà eu des évaluations? Quels étaient les points à améliorer?
Étape 3 : On répond
Même si la question est au pluriel, on ne nomme qu’un seul point faible. Évidemment, si l’employeur quantifie sa demande (nommez trois qualités et trois défauts, par exemple), on se soumet aux exigences. C’est pourquoi on en prépare plusieurs.
Avez-vous d’autres idées? Quels défauts présentez-vous habituellement en entrevue?
Émilie Laurin Dansereau
Conseillère en employabilité