• À propos
    • Le CREMCV
    • Conseil d’administration
    • Notre équipe
    • Partenaires
    • Témoignages
  • Services
    • Recherche d’emploi – Services spécialisés
      • Nouveaux arrivants
      • Professionnels de la santé (PSDI)
      • Travailleurs expérimentés
    • Club de recherche d’emploi
    • Orientation
    • Mise en mouvement
    • PSDI – Formation en ligne
  • Publications
  • Blogue
  • Carrière
  • Événements
  • Nous joindre
  • À propos
    • Le CREMCV
    • Conseil d’administration
    • Notre équipe
    • Partenaires
    • Témoignages
  • Services
    • Recherche d’emploi – Services spécialisés
    • Club de recherche d’emploi
    • Orientation
    • Mise en mouvement
    • PSDI – Formation en ligne
  • Publications
  • Blogue
  • Carrière
  • Événements
  • Nous joindre
Entrevue : Joël Brami – Sous-titreur
2015-05-21
Portrait : Julie Lapointe, Conseillère d’orientation au Cremcv
2015-06-02

Comment rebondir rapidement après la perte d'un emploi?

rebondir,perte,recherche,emploi
La recherche d’emploi est une période souvent très difficile qui entraîne généralement d’importantes remises en question. Dans le cas d’une perte d’emploi, en plus d’absorber le choc d’une mise à pied ou d’un congédiement, on laisse derrière soi un poste qui nous plaisait, des collègues avec qui l’on s’entendait bien, des projets ou des tâches qui nous stimulaient.
La recherche d’un premier emploi après la fin des études n’est pas toujours plus simple. On perd le statut d’étudiant qui était souvent rassurant et l’on fait face à beaucoup d’insécurité. Peu importe la situation, l’accumulation de refus ou l’absence de réponses à la suite de candidatures envoyées finit par miner le moral et sérieusement jouer sur l’estime de soi. Malheureusement, il n’y a pas de formule magique. Pour trouver un emploi, il faut chercher et donc, s’exposer.
Quelles sont les quatre pistes pour rebondir rapidement , rester motiver et ne pas tout abandonner après la perte d’un emploi?

  1. On ne se juge pas!

Sans doute l’aspect le plus important. Toute la responsabilité de votre situation ne repose pas uniquement sur vous. Il y a bien assez de gens pour vous mettre de la pression. Votre famille et vos amis qui ne comprennent pas pourquoi vous êtes « encore » sans emploi et la société en générale pour qui « quand on veut, on peut ». C’est assez!
Bien sûr, il est important de comprendre notre rôle dans notre situation et d’assumer nos décisions. On a du pouvoir sur certains aspects de notre recherche, mais pas sur tout. Nous n’avons pas de contrôle, par exemple, sur la concurrence, sur les facteurs économiques expliquant qu’il y ait peu de débouchés dans un domaine, sur la discrimination pratiquée par certains employeurs, sur l’obstacle que peuvent parfois constituer l’âge ou le sexe. Alors on prend soin de soi. C’est important pour garder sa motivation et avoir l’énergie qu’il faut pour mener à bien notre recherche d’emploi.
Quand on cherche sur le Web ou qu’on lit les articles sur la recherche d’emploi publiés dans les journaux, on tombe fréquemment sur des textes culpabilisants.
IMG_7192_p
 
Par exemple, dans un article publié dans le journal Métro au mois de janvier dernier, Corinne Fréchette-Lessard recense 8 habitudes malsaines qui minent la productivité. Elle ne parle pas ici spécifiquement de recherche d’emploi, mais, de mon point de vue, ses propos reflètent assez bien le discours ambiant voulant que l’individu soit le seul responsable de ce qui lui arrive. Sur ces 8 habitudes, une seule, soit « l’absence de pauses », concerne l’organisation du travail. Toutes les autres se rapportent à la vie privée. Je vous les nomme rapidement : malbouffe, tabagisme, déshydratation, sédentarité, manque de sommeil, mauvaises postures, excès de nourriture. Les habitudes individuelles sont-elles vraiment les seuls facteurs d’explication de la baisse de motivation ou d’une plus faible performance au travail [ou, par extension, d’un manque d’investissement dans la recherche d’emploi] ?
N’est-ce pas là un exemple d’ingérence sur les choix de vie individuels de la part de l’économie de marché? Pourquoi ne pas plutôt se demander ce que les employeurs peuvent faire pour stimuler la motivation et la productivité de leurs employés ou attirer de nouveaux candidats qualifiés?
Dans un tel contexte de pression sociale, il est encore plus important de faire attention à l’image que vous avez de vous-même. Nos pensées influent sur nos actions.
Trouvez un mantra inspirant et encourageant pour vous et répétez-le plusieurs fois par jour. Faites une liste des choses dont vous êtes responsable dans votre vie et de celles pour lesquelles vous ne l’êtes pas. Attaquez-vous aux premières et dégagez-vous du fardeau que représentent les deuxièmes.
2. On demande de l’aide
IMG_4314

  • Déterminez les raisons de votre difficulté à agir. Une fois que vous aurez identifié ces obstacles, il sera plus facile de trouver des solutions et de passer à l’action.
  • Vous ne connaissez pas les techniques efficaces de recherche d’emploi? Rencontrez une conseillère en employabilité! Prendre le temps de préparer des outils qui vous ressemblent et dont vous serez fière pourrait vous encourager à continuer de postuler.
  • L’isolement vous pèse? Inscrivez-vous dans un Club de recherche d’emploi. Sortir de la maison pour faire vos démarches en groupe pourrait avoir un effet stimulant.
  • Vous vous sentez déprimé? Consulter un psychologue pourrait être une piste de solution. Contactez votre CLSC pour une liste de ressources abordables. Si vous êtes récemment diplômé, vous avez peut-être encore accès au service de consultation psychologique offert par votre ancienne institution d’enseignement. Il existe également des services d’écoute en ligne. Vous trouverez des numéros au bas de cet article.
  • Donnez-vous une chance. Peu importe votre difficulté, commencez par vous demander quelles sont les choses les plus simples que vous puissiez faire pour y remédier. Une toute petite action peut parfois entraîner de grands changements. L’envoi d’un seul courriel ou l’appel d’un responsable sont un bon début.

3. On s’organise!

  • Établissez une routine. Déterminez votre rythme de travail. Êtes-vous plus du matin ou du soir? Chaque personne connait un pic d’énergie à un certain moment de la journée. Sachez reconnaître le vôtre et concentrez vos efforts à cette période.

Êtes-vous plutôt du type « sprinteur » ou « coureur de fond »?
Si vous êtes une personne avec une énergie vive, mais qui s’épuise rapidement, et que vous aimez passer d’une chose à l’autre, vous auriez avantage à morceler vos tâches en petits sprints que vous pourrez effectuer un à un. Au contraire, si vous avez besoin, pour être efficace, de vous concentrer longtemps sur une seule chose à la fois, prévoyez de plus longues périodes de travail où vous vous consacrerez pleinement à votre tâche.
N’oubliez pas de prendre des pauses. Se changer les idées permet de refaire le plein d’énergie et d’être plus efficace et concentré par la suite.

  • Fixez-vous des objectifs réalistes. Ne pas atteindre les objectifs qu’on se fixe peut avoir un effet démotivant. De façon à ne pas accumuler les échecs, on évite de surcharger son agenda. À la fin de la journée, prenez l’habitude de mettre l’accent sur les tâches que vous avez accomplies et non sur ce qu’il vous reste à faire. Félicitez-vous pour le travail que vous avez fait : « Ce n’était pas facile pour moi de téléphoner à un employeur pour lui offrir mes services directement. J’ai fait deux appels aujourd’hui. J’en suis très fière! » Vous pourriez même décider de vous offrir des petites récompenses.

Rappelez-vous : c’est la répétition qui transforme le changement en habitude. Nos vieilles habitudes ont quelques choses de rassurant. Ce n’est donc pas toujours facile de les changer.
Certaines études affirment qu’il faut en moyenne 21 jours pour adopter une nouvelle habitude. Donnez-vous vous donc une date butoir pour vous stimuler.

  •  Préparez des listes de tâches pour évaluer vos progrès. Commencer votre journée en faisant la liste des choses que vous voulez accomplir. Décortiquez-les le plus possible. Par exemple, si j’ai comme objectif d’appeler 5 employeurs, vaut mieux écrire 5 fois « appeler un employeur » qu’« appeler cinq employeurs ». Ainsi, si je n’atteins pas mon objectif global, j’aurai au moins accompli quelques petits objectifs. De plus, il est prouvé que le fait de cocher une tâche terminée a un effet motivant. Je serai donc cinq fois plus motivé en divisant mes cinq appels en autant de petites tâches!

Bien souvent, on remet le travail au lendemain, car on ne sait pas par où commencer. Diviser le travail en petits blocs permet de s’y attaquer plus facilement et de ne pas être tenté de le reporter une fois de plus, découragé que l’on est par l’ampleur de la tâche.
Si vous n’avez pas encore d’agenda, ce pourrait être le moment de vous en procurer un. Il sera alors plus facile de bien planifier vos journées et de vous assurer que vous n’oubliez aucune tâche importante. Il existe de nombreux agendas gratuits en ligne.
4. On reprend confiance et on continue
Ce n’est pas parce que nous sommes sans emploi que nous ne valons rien. Peut-être aucun employeur n’a encore compris la perle rare que vous êtes. Les refus que vous avez essuyés n’effaceront jamais vos succès. Pour s’en souvenir, faites l’inventaire de vos compétences. Dressez la liste de vos qualités professionnelles et de vos réalisations. Revenez-y de temps à autre pour les avoir bien en tête. Et n’oubliez jamais : Chercheur d’emploi est un statut temporaire. Ce n’est pas ce qui vous définit!
Pour en savoir plus sur les méthodes de recherche d’emploi efficaces et pour rencontrer des gens qui vivent des situations semblables aux vôtres (et non! Vous n’êtes pas seuls!), venez nous rencontrer. On vous attend!
Pour tout besoin urgent de parler, contactez Tel Aide. Il s’agit d’un service d’écoute téléphonique gratuit, anonyme et confidentiel offert en français et en anglais, 24h/24h. Ouvert à toute personne qui ressent le besoin de se confier, de parler de ses problèmes ou qui pense au suicide. 514 935-1101.
Avez-vous eu de la difficulté à vous remotiver après la perte d’un emploi? 
Émilie Laurin Dansereau
Conseillère en employabilité

Partager
0

Related posts

2020-06-18

Entrevues avec d’anciens participants du CREMCV


Lire plus
2019-06-19

Qu’attendez-vous pour briser l’isolement ?


Lire plus
2019-03-27

Les subtilités des interactions sur LinkedIn


Lire plus

2 Comments

  1. MBENOUN Jeannette Antoinette dit :
    2015-06-03 à 12:07

    Bonjour à vous,
    Je suis une ancienne conseillère en emploi depuis plus de 9 ans; et 1 année en reconnaissance des acquis. Je perds mon emploi fin juin, suite au changement de profil du poste que j’occupe. J’avoue que cela me déstabilise par ces temps de coupure.
    Bonne journée.

    Répondre
    • admcremcv dit :
      2015-06-12 à 13:14

      Votre commentaire me touche beaucoup. Perdre son emploi après plusieurs années en poste peut être déstabilisant. Et le perdre en ces temps incertains augmente l’insécurité. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour du support ou des conseils. Vous pouvez nous joindre au 514 286-9595. Émilie L-D

      Répondre

Répondre à MBENOUN Jeannette Antoinette Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Du rêve vers l'emploi rêvé ; Venez nous rejoindre !
Services
- Services spécialisés
-- Nouveaux arrivants
-- Professionnels de la santé
-- Travailleurs experimentés
- Club de recherche d'emploi
- Orientation
- Mise en mouvement
- PSDI-Formation en ligne
Le CREMCV
Conseil d'administion
Notre équipe
Nos partenaires
Témoignages
Ressources
Blogue
Événements
Nous joindre
Infolettre
Contactez-nous

550, rue Sherbrooke Ouest, Tour Ouest
17ième étage, bureau 1770
Montréal (Québec) H3A 1B9

Téléphone : 514-286-9595
Télécopieur : 514-286-0406
Courriel : cremcv@cremcv.com

Plus d'information
© 2023 CREMCV