Avez-vous de la difficulté à évaluer les compétences acquises à l’étranger avec les exigences du marché québécois? Travailliez-vous dans une entreprise dans laquelle vous avez évolué à différents postes qui fait de vous une personne polyvalente, capable d’effectuer des tâches administratives, de gérer le marketing ou de faire de la sollicitation pour trouver de nouveaux prospects? Trois possibilités s’offrent à vous. Selon votre profil, vous pouvez orienter votre carrière comme agent administratif, responsable du marketing ou représentant des ventes. Cette polyvalence est-elle un atout ou une faiblesse? Comment identifier le métier qui correspond à vos qualifications au lieu de passer d’entreprise en entreprise et d’avoir pour seule motivation, l’attente du chèque qui tombe tous les quinze jours?
Si dans certains pays la polyvalence est un atout, les employeurs québécois cherchent des personnes qualifiées, voire spécialistes dans leur domaine. Ils s’attendent à ce que vous soyez en mesure de leur présenter clairement votre offre de service. Ce n’est pas à eux de recomposer le puzzle de vos compétences pour extraire celles dont ils ont besoin.
Maria, jeune professionnelle qui travaillait au Mexique en est un parfait exemple. Elle faisait un peu de tout, du secrétariat, de la facturation, des communications. Elle vit depuis neuf mois à Montréal et a décidé de se trouver un poste en communication et marketing.
Maria a réalisé des tâches variées, elle a donc développé plusieurs compétences dans son ancien emploi.
Ce qui veut dire que Maria doit commencer par bien analyser son expérience et détailler ses tâches. Comment doit-elle s’y prendre?
Avec un bilan de compétence!
Le bilan de compétence est un outil précieux aux multiples avantages. Dans le cas de Maria, il lui permettra de faire le point sur toutes les tâches réalisées et d’identifier ses grands champs de compétences. Elle pourra ensuite choisir celles qu’elle désire mettre en pratique dans le futur en s’appuyant sur des faits.
Les chercheurs d’emploi sont souvent pressés de passer à l’action, mais ce temps de recul et d’introspection clarifie l’offre de service et au final, accélère l’obtention de l’emploi souhaité.
On explore!
Suite à son bilan de compétence, imaginons que Maria décide d’offrir ses services en marketing au Québec, pensez-vous qu’elle est prête à chercher un emploi?
La réponse est non. Elle est maintenant plus au clair avec ce qu’elle est capable de faire dans le domaine du marketing, mais il manque une étape cruciale : l’exploration.
Il est indispensable qu’elle fasse une recherche sur le domaine du marketing au Québec pour évaluer les écarts existants avec son pays d’origine. Inutile de vous dire que les emplois peuvent changer d’un pays à l’autre, que ce soit dû aux normes, aux approches, aux logiciels ou encore à la culture. En ce qui concerne le marketing, Maria se rendra certainement compte qu’il existe plusieurs exigences dans ce domaine et que la culture l’influence grandement.
« Formation académique, expérience locale, langues… », Il est possible que Maria se rende compte qu’elle n’est pas encore prête pour un poste d’assistante en marketing. Il s’agit alors d’élaborer un plan d’action pour combler les manques. Une nouvelle étape commence!
Si vous voulez participer à notre formation P.A.N.I, vous pouvez contacter le Cremcv pour prendre un rendez-vous.
Je vous retrouve dans dix jours par parler du second volet. Je vous parlerai de comment prendre une décision et élaborer une stratégie pour combler les écarts identifiés.
Émilie Martin-Sanchez
Conseillère en développement de carrière
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pour repondre au exigence du marché Québécois, en repondant au question poser nous devons fixe notre objectif à notre compétence professionnel en rapport avec notre experience pour bien s’adapter à un nouvel environnement de travailler.